Trouble de stress post-traumatique (SSPT)

Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT) peut affecter les survivants du cancer et même leurs aidants. Une étude a révélé que 6 mois après le diagnostic, 1 survivant du cancer sur 5 présentait des symptômes du SSPT, bien que ce nombre diminue à mesure que le temps passe après le diagnostic et les traitements. [1]

Le diagnostic et le traitement du cancer peuvent être une expérience très stressante, et ce stress peut se poursuivre pour les survivants, surtout lorsqu’ils vivent avec une peur constante de récidive.

Les visites à l’hôpital ou chez le médecin pour des rendez-vous de suivi routiniers peuvent être un déclencheur de certains symptômes du SSPT, mais le fait de manquer ces rendez-vous pose un risque pour la santé des survivants. D’autres signes du SSPT peuvent inclure : [1] [2]

  • Des cauchemars et des flashbacks à propos de l’expérience du cancer, le fait d’y penser de façon obsessionnelle.
  • De la difficulté à dormir, à se concentrer ou de mauvaises habitudes de sommeil.
  • Une perte d’intérêt pour les activités que vous avez aimées auparavant.
  • Des pensées indésirables ou effrayantes.
  • Une difficulté à ressentir des émotions ou des sentiments d’anxiété extrême, de peur, d’impuissance et d’irritabilité.

Le cancer est souvent qualifié de bataille, et les patients peuvent se sentir obligés d’adopter une mentalité de guerrier, en restant positifs et optimistes. Le fait de chercher de l’aide pour des problèmes émotionnels peut être considéré comme une reconnaissance de sa propre faiblesse, mais il faut être plus conscient du fait qu’il n’y a rien de mal à obtenir de l’aide pour gérer les effets secondaires émotionnels que le cancer peut parfois avoir, comme la dépression, l’anxiété et le SSPT. [1]

Un diagnostic de SSPT peut être posé lorsque les symptômes persistent plus de 30 jours. Certains des mécanismes d’adaptation qui peuvent être discutés dans la thérapie pour réduire au minimum l’impact du SSPT incluent : [3]

  • Développer des compétences en résolution de problèmes.
  • Changer les pensées et les comportements obsessionnels.
  • Cesser d’éviter les situations.
  • Gérer le stress.

De nombreux survivants du cancer ont dit qu’ils trouvaient les groupes de soutien particulièrement utiles, car ils ont la chance de rencontrer d’autres personnes qui ont vécu des expériences similaires et qui vivent peut-être aussi avec le SSPT. Malheureusement, ce n’est peut-être pas une possibilité pour les patients atteints d’un cancer rare. Il est toujours important de consulter un professionnel si vos symptômes affectent votre vie quotidienne.

 

 

 

[1] https://www.gatewaycr.org/gateway-blog/posts/2018/january/1-in-5-cancer-survivors-live-with-post-traumatic-stress-disorder-ptsd/

[2] https://www.cancer.net/survivorship/life-after-cancer/post-traumatic-stress-disorder-and-cancer

[3] http://www.cancer.ca/en/cancer-information/cancer-journey/living-with-cancer/stress/