L’une des complications les plus fréquentes du traitement du cancer est le déconditionnement, un terme souvent utilisé en ergothérapie pour décrire les résultats de l’adaptation du corps à l’immobilité pendant une longue période.
Un effet secondaire important du déconditionnement est la perte musculaire, qui inclut le cœur. En plus de s’affaiblir, les muscles raccourcissent, ce qui cause des problèmes de santé articulaire et de posture. La douleur, l’arthrite et l’ostéoporose peuvent en être les conséquences éventuelles.
Le système respiratoire est également affecté par le déconditionnement lié au cancer, en particulier chez les patients en bonne santé à qui l’on prescrit un alitement. Cela peut entraîner un affaiblissement des muscles respiratoires et une accumulation de liquide, ce qui peut causer un essoufflement et une infection.
Le déconditionnement peut également affecter votre système cardiovasculaire, augmentant le risque de thrombose veineuse profonde (TVP), qui peut être une maladie potentiellement mortelle si le caillot atteint le cœur, les poumons ou le cerveau.
Des niveaux d’activité modérés (30 minutes par jour) ont été associés à des taux de survie au cancer plus élevés, alors que les effets du déconditionnement peuvent vraiment mettre la vie en danger.
C’est pourquoi la réadaptation peut être un élément clé de votre victoire sur le cancer. Elle peut comprendre un entraînement de force et d’endurance, un entraînement cardiorespiratoire et des étirements. Elle peut également proposer des exercices de respiration profonde et améliorer la flexibilité de la cage thoracique afin d’améliorer la fonction respiratoire. De plus, l’activité physique prescrite dans le cadre de la réadaptation augmentera le débit sanguin et réduira le risque de TVP.1
Si vous n’avez pas été référé à un centre de réadaptation pour les patients atteints de cancer, parlez-en à votre médecin pour voir si la réadaptation pourrait vous aider.