Lorsqu’une masse est découverte dans le tissu mammaire, ou que d’autres symptômes du cancer du sein se manifestent, subir une mammographie ou un examen clinique des seins est une étape fondamentale, afin de déterminer si la patiente est atteinte du cancer du sein. Les changements de grosseur et de forme des seins sont naturels, ils se produisent au courant de l’existence d’une personne et ne sont pas systématiquement un signe du cancer. D’autres données doivent être recueillies avant de poser un diagnostic final.
Un diagnostic est nécessaire pour les femmes (via la Fondation du cancer du sein du Québec) :
- qui présentent des signes de cancer du sein ;
- pour lesquelles un médecin soupçonne la présence d’un cancer du sein après leur avoir parlé de leur santé et effectué un examen clinique des seins ;
- qui ont passé une mammographie de dépistage qui semble présenter une anomalie à au moins un des deux seins.
Votre médecin vous fera passer une variété de tests afin d’obtenir un pronostic définitif. Le type de tests de diagnostic choisis par le médecin dépend du patient.
On peut classer les méthodes de diagnostic en deux catégories (via la Fondation canadienne du cancer du sein) :
- Diagnostic par imagerie. L’échographie mammaire et la mammographie sont les deux techniques de diagnostic les plus communes. Généralement, ces méthodes sont les premières étapes utilisées par votre médecin, afin de déterminer si le cancer est présent.
- Biopsie. À la suite du diagnostic par imagerie, si le médecin n’est pas certain que le tissu est cancéreux ou bénin, il peut pratiquer une biopsie. Pour cette procédure, le médecin extrait un échantillon de cellules mammaires ou du tissu suspect et le fait étudier en laboratoire, pour déterminer si le cancer est présent. Ce procédé peut être le seul moyen d’être certain que l’anomalie est en effet cancéreuse.
L’imagerie diagnostique
L’imagerie diagnostique médicale est la technique et le processus qui produisent une représentation visuelle de l’intérieur du corps à des fins d’analyse et d’intervention médicale. L’imagerie médicale sert à représenter les structures internes qui sont sous la peau et les os, à diagnostiquer et aider à déterminer des cours de traitements (via breast-cancer.ca).
Mammographie diagnostique
La différence entre la mammographie de dépistage et la mammographie diagnostique est que la première vise à détecter des signes du cancer tandis que la deuxième décèle les problèmes potentiels. Règle générale, lorsque l’on observe un problème, tel qu’une région anormale, ou encore si la femme ressent une masse ou de l’écoulement mammaire, on l’envoie subir une mammographie diagnostique (via la Société canadienne du cancer).
La mammographie diagnostique projette une faible dose de rayons-X sur le sein, afin d’obtenir une image détaillée des changements qui se forment. Cette méthode de diagnostic par imagerie est plus complète et elle prend plus de temps qu’une mammographie diagnostique. Elle fournit des images plus détaillées des seins et de divers angles.
La mammographie diagnostique est généralement faite sur les deux seins afin que les médecins puissent comparer le tissu mammaire (via la Société canadienne du cancer). La procédure dure entre 10 et 20 minutes (via Nova Scotia health Authority). Les femmes enceintes devraient éviter la mammographie, en raison des effets secondaires potentiels sur le fœtus, provenant de la radiation (via breast-cancer.ca).
Pour plus d’information sur la mammographie, cliquez ici.
L’échographie mammaire
L’échographie mammaire ou ultrason est souvent utilisée afin d’obtenir un deuxième regard, lors d’un suivi, ou encore pour déterminer si la masse est une tumeur solide ou un kyste rempli de liquide. L’échographie est aussi utilisée afin de guider visuellement le professionnel de la santé pendant des procédures, tel qu’une biopsie (via la Fondation canadienne du cancer du sein). Un gel est appliqué sur la peau, sur la région examinée, puis un petit appareil manuel est mis au–dessus de la région, afin de créer une image que l’on appelle une échographie. L’appareil envoie des ondes sonores inoffensives, et l’onde sonore réfléchie forme une image de la structure interne.
Aucune radiation n’est impliquée, ce qui fait de cette technique la méthode privilégiée pour l’imagerie diagnostique chez les femmes enceintes. Les femmes qui ont des seins denses sont souvent dépistées avec l’échographie, car ces mammographies tendent à être difficiles à interpréter (via breast-cancer.ca).Le test peur être effectué par votre médecin, dans une clinique, ou à l’hôpital. Le test est habituellement d’une durée de 15 à 30 minutes, mais il peut prendre plus de temps. Généralement, après avoir subi une échographie, vous pouvez vaquer à vos activités quotidiennes immédiatement après la procédure, car aucune anesthésie n’est nécessaire, et que le test n’engendre aucun effet secondaire ou douleur (via la Fondation du cancer du sein de Québec).
Cliquez ici pour obtenir plus d’informations sur les échographies mammaires.
D’autres techniques d’imagerie
Il existe d’autres techniques d’imagerie de tumeurs mammaires qui fournissent des informations sur leur progression et déterminent, en particulier, si le cancer s’est propagé à d’autres parties du corps. La plupart de ces tests ne nécessitent aucune anesthésie et ne sont pas douloureux.
En plus de la radiothérapie, les spécialistes peuvent avoir recours à des techniques tels que la tomodensitométie (TMD), la galactographie, la scintimammographie, l’imagerie par résonnance magnétique (IRM), ainsi que les échographies et la radiographie des autres organes. Pour en apprendre plus sur ces techniques, cliquez ici.
Si l’IRM n’est pas couramment utilisée pour diagnostiquer les cancers du sein, elle est plutôt utilisée comme option si le résultat d’une mammographie diagnostique et/ou d’une échographie n’est pas clair, ou encore pour évaluer l’étendue d’un cancer dans le tissu mammaire et identifier le type de cancer (via la Fondation canadienne du cancer du sein). Principalement utilisée pour détecter les métastases et pour aider au choix du traitement, cette technique peut aussi être un complément important à la mammographie en tant qu’outil de dépistage pour certains groupes de femmes, particulièrement pour celles qui ont la mutation du gène BRCA.
Biopsie
Ceux qui subissent des biopsies vivent tous une expérience différente, selon le type de biopsie administrée. Il existe trois principaux types de biopsies : à l’aiguille fine, chirurgicale et la micro biopsie. Chaque biopsie a ses avantages et ses inconvénients; il est important d’en discuter avec votre médecin afin de déterminer quelle forme de biopsie conviendra le mieux. Pour déterminer quelle biopsie vous convient il faut considérer la dangerosité potentielle de la tumeur, la grosseur et l’emplacement de la tumeur dans le sein, le nombre de tumeurs présentes, les autres problèmes médicaux que vous pourriez avoir, sans compter vos préférences personnelles (via RethinkBreast Cancer).
Voici quelques-uns des types de biopsies (via humanet.ca):
La biopsie par aspiration à l’aiguille. Une très mince aiguille est placée dans la masse, ou dans la région suspecte, afin d’en extraire un petit échantillon de fluide et/ou de tissus. Aucune incision n’est nécessaire. La biopsie par aspiration à l’aiguille peut être pratiquée afin de voir s’il s’agit d’un kyste (poche remplie de fluide) ou d’une masse.
Micro biopsie. Une grosse seringue est insérée dans la masse ou dans la région suspecte, pour prélever un échantillon du tissu. Aucune incision n’est nécessaire.
Biopsie chirurgicale. Un chirurgien enlève une partie ou la totalité de la masse ou de la région suspecte, en faisant une incision dans le sein. Il existe deux types de biopsies chirurgicales : la biopsie simple, où une petite partie de la tumeur est prélevée et la biopsie-exérèse, où toute la masse est prélevée.
Dans certains cas, si la masse dans le sein est très petite, profonde et difficile à localiser, la technique de tige de localisation est utilisée pendant l’opération. Cette technique implique qu’une tige spéciale soit insérée dans la masse, guidée par un rayon-X. Puis, le chirurgien suit la tige et localise la masse mammaire.
Rapport pathologique, stadification et gradation
Lors d’une biopsie, les tissus et les cellules sont extraits du corps afin qu’ils puissent être testés en laboratoire. Après avoir reçu les résultats des tests, le professionnel de la santé fait un rapport pathologique préliminaire. Les résultats confirment si les cellules de l’échantillon sont cancéreuses, ce qui déterminera la méthode de traitement la plus appropriée pour chaque patient (via Willow, Soutien du cancer du sein ou héréditaire).
Qu’est-ce qu’un rapport de pathologie et quel est son importance (via Willow, soutien du cancer du sein et héréditaire)? Le Rapport de pathologie fournit de l’information importante à propos de votre cancer du sein. Lorsque le tissu mammaire est prélevé, un pathologiste, spécialiste de l’analyse du tissu et du diagnostic, examine le tissu avec un microscope. Un rapport pathologique préliminaire est préparé suite à une biopsie du sein. Puis, un rapport détaillé est produit suite à la tumorectomie ou à la mastectomie. C’est uniquement après avoir reçu tous les détails du rapport de la pathologie que le chirurgien peut déterminer les prochaines étapes du traitement.
Quelle information est contenue dans le rapport de pathologie (via Willow, soutien du cancer du sein et héréditaire)?
Le rapport décrit les caractéristiques de votre tumeur, telles que :
La grosseur de la tumeur. La taille du cancer est un des facteurs qui déterminent le stade du cancer du sein. Mais elle ne raconte qu’une partie de l’histoire car toutes les caractéristiques du cancer sont importantes. Un cancer de petite taille peut grossir très rapidement, alors qu’un cancer d’une grosse taille peut prendre du temps à croître. Les médecins mesurent le cancer en centimètres.
L’état des ganglions lymphatiques. Le système lymphatique est une série de vaisseaux dans le corps qui aspirent le fluide des tissus. Les bactéries et les microbes, cellules cancéreuses incluses, font leur chemin dans le liquide lymphatique jusqu’aux ganglions lymphatiques, qui les retiennent pour que les globules blancs les attaquent et le détruisent. Les ganglions lymphatiques agissent en tant que filtre pour le liquide lymphatique. Le fluide part des seins et retourne éventuellement dans la circulation sanguine. Les ganglions lymphatiques essaient de stopper et de coincer les cellules cancéreuses avant qu’elles n’atteignent d’autres parties du corps. Mais, lorsque les cellules cancéreuses atteignent les ganglions lymphatiques des aisselles, le risque de la propagation du cancer augmente, ce qui provoquerait un cancer du sein métastatique.
Stade du cancer. La stadification est déterminée par une série d’examens et de tests cliniques qui révèlent l’étendue du cancer. La stadification considère la taille du cancer et s’il s’est répandu au tissu mammaire adjacent, ou à d’autres parties du corps. La stadification est importante car elle contribue à déterminer le cours de traitement qui sera le plus approprié pour le stade du cancer. Le rapport de pathologie préparé après la chirurgie fournira l’information nécessaire pour déterminer le stade de votre cancer du sein. Parfois, des tests additionnels peuvent être nécessaires.
Le cancer du sein peut être classé de la manière suivante :
- Stade 0 : C’est un CCIS non invasif (carcinome canalaire in situ); le cancer ne s’étend pas au-delà des canaux mammaires. Pour certains, ce stade est précurseur au cancer.
- Stade 1 : Le cancer commence à être invasif. La tumeur est de 2 cm ou moins et elle ne touche pas les ganglions lymphatiques.
- Stade 2 : À ce stade, le cancer est encore au début de l’invasion, mais la tumeur est plus grosse (2 – 5 cm) et/ou elle s’est répandue à quelques ganglions lymphatiques adjacents.
- Stade 3 : À ce stage, le cancer du sein est avancé localement. La tumeur est plus grosse que 5 cm, ou elle s’est répandue jusqu’à la cage thoracique, ou bien elle touche la peau des seins, ou elle a infiltré plusieurs ganglions lymphatiques adjacents.
- Stade 4 : Ce stade qualifie un cancer du sein avancé ou métastatique. Le cancer s’est répandu à d’autres parties du corps comme les os, le foie, les poumons ou le cerveau.
Classification du cancer par grade. Le cancer du sein est aussi classé par grade. Le grade indique le niveau d’agressivité que pourrait avoir le cancer, donc la vitesse de croissance et d’expansion de la tumeur. On détermine le grade de la tumeur en examinant l’apparence et le comportement des cellules cancéreuses avec un microscope. Si les cellules cancéreuses se comportent comme des cellules normales, le cancer risque de prendre plus de temps à grossir et à se propager; il sera ainsi assigné un grade plus bas (via la Fondation canadienne du cancer du sein).
Différenciation. La différenciation fait référence à la comparaison entre les cellules cancéreuses et les cellules normales. Le niveau de différenciation d’une tumeur peut varier avec le temps et peut être décrit en degrés (via la Société canadienne du cancer).
Bien différenciés. Les cellules cancéreuses ressemblent aux cellules normales et se comportent de la même manière dans le tissu où elles ont commencé à se développer. Les tumeurs qui ont des cellules cancéreuses bien différenciées ont tendance à être moins agressives et à croître moins rapidement.
Non différenciées. Les cellules cancéreuses peu différenciées, ressemblent très peu aux cellules normales et se comportent très différemment du tissu dans lequel elles ont commencé à se développer. Elles semblent immatures ou non formées et souvent ne ressemblent pas du tout au tissu d’origine. Les tumeurs qui ont des cellules cancéreuses non différenciées et/ou peu différenciées sont plus agressives. Elles ont tendance à grossir plus rapidement, elles se propagent plus fréquemment et elles engendrent un pronostic plus sombre que les cellules cancéreuses d’une tumeur bien différenciées.
Modérément différenciées. Les cellules cancéreuses modérément différenciées ont une apparence et un comportement qui se situent à mi-chemin entre ceux des cellules cancéreuses bien différenciées et ceux des cellules cancéreuses différenciées. La plupart des types de cancers ont des cellules cancéreuses modérément différenciées.
Source : Société canadienne du cancer
Le degré de similarité entre les cellules cancéreuses et les cellules normales s’exprime en termes de « différenciation ». Les cellules d’une tumeur bien différenciée ressemblent à des cellules normales et se comportent de la même façon, et la tumeur se développe et se propage plus lentement qu’une tumeur peu différenciée ou non différenciée. Les cellules cancéreuses non différenciées ne ressemblent pas aux cellules des tissus d’où elles proviennent et ne se comportent pas comme les tissus sains, elles n’ont pas les structures et les fonctions de base d’une cellule normale. Souvent, les cancers non différenciés se développent et se propagent rapidement.
Le système utilisé pour déterminer le grade dépend du type de cancer. Dans le cas du cancer du sein, la modification de Nottingham de l’échelle de Bloom-Richardson est le système le plus couramment employé. Cette classification se base sur 3 caractéristiques différentes des cellules et leur assigne un score de 1 à 3. Les scores de chacune de ces caractéristiques sont additionnés pour obtenir un score total, qui indique le grade de la tumeur.
Source : Fondation canadienne du cancer du sein
Échelle de Bloom-Richardson – modification de Nottingham
Grade |
Score total |
Description |
I |
3 à 5 |
Tumeur de grade inférieur (bien différenciée) qui ne semble pas se développer rapidement et qui est peu susceptible de se propager. |
II |
6 à 7 |
Tumeur de grade intermédiaire (modérément différenciée) dont les caractéristiques varient entre celles des tumeurs de grade 1 et de grade 3. |
III |
8 à 9 |
Tumeur de grade élevé (peu différenciée ou non différenciée) qui a tendance à se développer rapidement et qui est susceptible de se propager. |
Société canadienne du cancer, Grades du cancer du sein
- Invasif ou non-invasif Habituellement, le cancer du sein débute soit dans les cellules des lobules, les glandes qui produisent le lait, ou dans canaux, les conduits par lesquels le lait est drainé des lobules jusqu’au mamelon. Le rapport de pathologie indiquera si le cancer s’est répandu au-delà de son origine, à l’extérieur des lobules et des canaux lactifères.
- Cancer du sein non invasif (ou cancer ‘in situ’) fait référence à un type du cancer où les cellules cancéreuses ne se sont pas répandues au-delà de leur origine ; les cellules cancéreuses n’ont pas ‘envahi’ les tissus mammaires environnants. Souvent, on fait référence au cancer du sein ‘in-situ’ comme à une condition précancéreuse, car il peut se transformer en cancer invasif.
- Cancer du sein invasif (aussi appelé cancer du sein infiltré) fait référence au type de cancer où les cellules du cancer du sein se sont répandues au-delà de leur région d’origine ; les cellules cancéreuses ont ‘envahi’ les tissus environnants et peuvent envahir d’autres parties du corps, tel que les glandes lymphatiques.
- L’état des récepteurs des hormones. Certaines cellules du cancer du sein ont des récepteurs dans lesquels les molécules des hormones femelles (estrogène et progestérone) s’insèrent aussi bien qu’une clé dans une serrure. On les appelle cancers à récepteurs hormonaux positifs (RH+). Si ces récepteurs sont présents, les hormones vont encourager le cancer à grossir. Cela signifie également qu’ils sont plus susceptibles de réagir à l’hormonothérapie. Les cancers RH+ peuvent être à récepteurs d’œstrogène positifs (ER+), à récepteurs de progestérone positifs (PR+), ou les deux (via la Fondation canadienne du cancer du sein).
Vous verrez les résultats de vos récepteurs d’hormones d’une des trois manières suivantes :
- Le nombre de cellules qui ont des récepteurs sur les 100 cellules testées : vous observerez un nombre entre 0 et 100 pour cent, 0 signifiant qu’il n’y a aucun récepteur et 100 signifie qu’elles ont tous les récepteurs.
- Un nombre entre 0 et 3.0 (aucun récepteur) 1+ (un petit nombre de cellules ont des récepteurs) 2+ (ont un nombre moyen de récepteurs) 3+ (un grand nombre de cellules ont des récepteurs).
- Le mot ‘positif’ ou ‘négatif’.
Source : breastcancer.org
L’état HER2 – Habituellement le rapport pathologique inclut l’état HER2 du cancer. Le cancer du sein HER2–positif est un cancer du sein qui répond positivement au test de protéine appelée récepteur pour les facteurs de croissance épidermiques humains (HER2). Ces protéines sont des récepteurs du cancer du sein qui alimentent la croissance des cellules cancéreuses. Les cancers du sein HER2 positifs ont souvent un niveau plus bas de récepteurs d’estrogène et de progestérone que les cancers HER2 négatifs. C’est pourquoi, les femmes atteintes de ce type de cancer peuvent moins bien répondre à l’hormonothérapie.
Marge chirurgicale – Lorsque le chirurgien pratique la chirurgie, il tente d’enlever tout le cancer et essaie aussi d’enlever une marge de tissu supplémentaire qui entoure la tumeur. Le pathologiste mesure la distance entre les cellules cancéreuses et le contour du tissu cancéreux. Les marges sont décrites de trois manières différentes :
- Saines : aucune cellule cancéreuse n’est observée dans le contour externe du tissu. Ceci signifie généralement qu’aucune autre chirurgie ne sera requise.
- Positive : Les cellules cancéreuses se rendent jusqu’au contour externe du tissu extrait. Dans ces cas, des chirurgies supplémentaires sont généralement nécessaires afin d’éliminer les cellules cancéreuses restantes.
- Proche : Les cellules cancéreuses sont près du contour du tissu, mais elles n’atteignent pas l’extrémité. Une chirurgie supplémentaire pourrait être nécessaire.
Vous pouvez obtenir une description du type de cellules cancéreuses qui peuvent être nommées dans le rapport, sur le site de la Fondation canadienne du cancer du sein
Carcinome canalaire in situ (CCIS)
Carcinome lobulaire in situ (CLIS)
Carcinome canalaire infiltrant (IDC)
Cancer médullaire
Carcinome lobulaire infiltrant (CDI)
Carcinome tubulaire
Carcinome mucineux (colloïde)
Maladie de Paget
Cancer inflammatoire du sein (CIB)