La partie la plus difficile du travail des proches aidants est souvent les répercussions que la situation peut avoir sur leur propre santé émotionnelle et physique. Il est courant que les proches aidants négligent leur propre bien-être lorsqu’ils prennent soin d’une personne atteinte du cancer.
Gérer le stress
Le fait d’être stressé, anxieux, ou dépassé par la situation ne signifie pas que vous manquez à votre rôle de proche aidant. Vous pouvez mieux contrôler votre niveau de stress si vous êtes conscient de votre bien-être physique et mental. Si la situation devient trop lourde pour vous, vous saurez alors qu’il est temps de prendre du recul et de vous accorder le temps de prendre soin de vous. Le fait de connaître vos limites et de les respecter vous permet d’être plus présent lorsque vient le temps de prendre soin de votre proche. N’hésitez pas à partager vos responsabilités avec un autre membre de la famille ou un ami proche, à prendre du temps pour vous, ou à trouver du soutien émotionnel afin de gérer votre stress. En tant qu’aidant, vous voulez le meilleur pour votre proche, mais votre propre santé doit rester une priorité pour pouvoir lui administrer les meilleurs soins possibles.1
Anxiété
Les proches aidants doivent souvent vivre avec des angoisses reliées à la situation et à l’état de santé de la personne atteinte du cancer. Le cancer de la prostate apporte des incertitudes et du questionnement dans la vie des personnes impliquées. Que se passera-t-il si le traitement est un échec? Que se passera-t-il si le cancer s’est déjà propagé? Est-ce que le cancer va revenir?2 Bien qu’il soit normal d’avoir de l’anxiété lorsque qu’on est confronté à une telle maladie, la gestion de ces émotions peut vous aider, vous et votre partenaire, à faire face aux hauts et aux bas qui accompagnent le cancer de la prostate.