Mythe : Un diagnostic de tumeur cérébrale non maligne apporte un réconfort à la personne diagnostiquée et à sa famille.
La distinction entre tumeurs cérébrales malignes et non malignes peut sembler difficile à faire. Certaines tumeurs non malignes peuvent être aussi graves que celles classées comme malignes si elles se trouvent dans un endroit inaccessible, comme le tronc cérébral. Toute tumeur cérébrale change la vie, peu importe le grade ou le stade.
Mythe : Tous les patients atteints de tumeurs cérébrales présentent les mêmes signes et symptômes.
Chaque personne diagnostiquée avec une tumeur cérébrale aura des symptômes différents et son propre cheminement vers un diagnostic. Bien que certaines personnes ne développent pas de symptômes qui indiqueraient la présence d’une tumeur, d’autres peuvent présenter des symptômes qui s’aggravent avec le temps et mènent éventuellement à un diagnostic. D’autres encore peuvent se sentir parfaitement bien, mais ressentir soudainement des symptômes, comme une convulsion qui mène à un diagnostic rapide et inattendu de tumeur.
Mythe : Une personne chez qui on a diagnostiqué une tumeur cérébrale non maligne n’a pas besoin de chimiothérapie.
Bien qu’elle soit rarement nécessaire, une personne atteinte d’une tumeur cérébrale non maligne peut nécessiter une chimiothérapie. Les protocoles de traitement sont basés sur l’âge et l’état physique général de la personne, ainsi que sur l’emplacement et la taille de la tumeur.
Mythe : Une fois qu’un patient a terminé son plan de traitement, la vie revient à la “normale”.
Pour certains patients, il arrive un jour où le traitement actif prend fin. Cette journée peut apporter avec elle de nombreux sentiments mitigés, soulagement, bonheur, anxiété mais aussi incertitude. La fin du traitement ne signifie pas la fin de l’expérience d’avoir une tumeur cérébrale et la personne peut devoir s’adapter à une ” nouvelle normale ” selon les effets à long terme que le traitement peut avoir sur la personne.
Mythe : Les tumeurs cérébrales sont une forme rare de cancer.
Les tumeurs cérébrales sont la principale cause de décès par cancer chez les enfants de moins de 20 ans, dépassant maintenant la leucémie. Ils sont la troisième cause de décès par cancer chez les jeunes adultes de 20 à 39 ans.
Mythe : Le traitement d’une tumeur cérébrale est standard et accessible à toute personne atteinte.
Le traitement d’une tumeur cérébrale peut varier considérablement selon le type (il y en a 120 différents) et l’emplacement de la tumeur, l’âge du patient et plusieurs autres éléments individuels. Bien que le traitement doive être défini en fonction des besoins médicaux d’une personne, il ne devrait jamais être déterminé par le coût ou l’emplacement géographique. L’égalité d’accès aux traitements et aux médicaments et le fardeau financier qui en découle constituent un enjeu important pour les patients atteints d’une tumeur cérébrale et leur famille au Canada.
Mythe : Les personnes dont les membres de la famille ont des tumeurs cérébrales sont plus susceptibles d’avoir un cancer du cerveau.
Rien ne prouve que l’hérédité soit un facteur qui contribue au développement du cancer du cerveau. [1]
Mythe : Le rayonnement émis par les téléphones cellulaires ou la consommation d’aspartame peuvent causer le cancer du cerveau.
Rien ne prouve que l’utilisation du téléphone cellulaire cause le cancer du cerveau. Aucune étude toxicologique n’a apporté de preuve à l’appui des rumeurs entourant l’aspartame[1].
Sauf indication contraire, les renseignements proviennent de la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales.
[1] Choose Hope Blog, “May is Brain Cancer Awareness Month – Myths & Facts You Should Know”, https://www.choosehope.com/blog/may-is-brain-cancer-awareness-month-myths-and-facts-you-should-know/