Bien que les facteurs de risque puissent influencer le développement d’une tumeur cérébrale, la plupart ne causent pas directement une tumeur cérébrale. Certaines personnes qui présentent plusieurs facteurs de risque ne développent jamais de tumeur cérébrale, tandis que d’autres ne présentent aucun facteur de risque connu. Connaître vos facteurs de risque et y en discuter avec votre médecin peut vous aider à prendre des décisions plus éclairées. Mais, pour le moment, il n’existe aucun moyen connu de prévenir une tumeur cérébrale en changeant son mode de vie.
La plupart du temps, la cause d’une tumeur cérébrale est inconnue, mais les facteurs suivants peuvent augmenter le risque qu’une personne développe une tumeur cérébrale :
- L’Âge : Les tumeurs cérébrales sont plus fréquentes chez les enfants et les personnes âgées, bien que les gens de tout âge puissent en développer une.
- Le sexe : En général, les tumeurs cérébrales semblent survenir plus fréquemment chez les hommes que chez les femmes. Cependant, certains types spécifiques de tumeurs cérébrales sont plus fréquents chez les femmes.
- L’exposition chimique : L’exposition aux solvants, aux pesticides, aux produits pétroliers ou au caoutchouc peut potentiellement augmenter le risque de développer une tumeur cérébrale.
- L’antécédents familiaux : Environ 5 % des tumeurs cérébrales peuvent être liées à des maladies génétiques héréditaires, comme la neurofibromatose et le syndrome VHL. Les scientifiques ont également découvert un modèle de tumeurs cérébrales dans certaines familles sans lien avec ces affections connues. Des études sont en cours pour tenter d’en trouver la cause.
- L’exposition aux infections et aux allergènes : L’infection par le virus Epstein-Barr, qui cause la mononucléose, augmente le risque de cancer du cerveau. Il a été démontré que plusieurs autres types de virus causent des tumeurs cérébrales chez les animaux, mais d’autres données sont nécessaires pour examiner le risque chez les humains. Il est à noter que certaines études ont montré que les patients ayant des antécédents d’allergies ou d’affections cutanées présentent un risque plus faible d’apparition de gliomes.
- L’exposition aux radiations : Il a été démontré qu’un traitement antérieur au cerveau ou à la tête par rayonnement ionisant, comme les rayons X, était un facteur de risque pour une tumeur cérébrale.
- Des convulsions : Des antécédents de convulsions ont été associés à un cancer du cerveau, mais comme une tumeur cérébrale peut causer des convulsions, la direction de cette relation n’est pas connue. Il peut également y avoir un risque posé par les médicaments anti-épileptiques.
Informations tirées de Cancer.net