L’idée de pouvoir contrôler le cancer semble farfelue.
Après tout, c’est le plus grand tueur au monde, un « fourre-tout » très complexe pour plusieurs maladies. Il n’y a pas de garanties absolue concernant les mesures préventives, et contenir de petites tumeurs nécessite le travail ardu d’une équipe d’oncologues avec le soutien d’infirmières, de laboratoires et d’autres infrastructures de soins de santé.
Ainsi, lorsque j’ai demandé à notre PDG, Jackie Manthorne, ce que signifiait la lutte contre le cancer pour le RCSC, sa réponse a été simple : la lutte contre le cancer, c’est le dépistage du cancer.
Cela a du sens à bien des égards. On peut survivre de nombreux cancers s’ils sont détectés tôt, et les méthodes de dépistage se sont bien améliorées au fil des ans. Comme points encourageants, les projecteurs furent braqués sur de nombreuses avancées dans le séquençage de nouvelle génération (NGS) et les tests sanguins. Plus la méthode de dépistage est facile et moins invasive, plus le taux de survie est élevé pour tout le monde.
Toutefois, si la technologie a pu suivre le rythme, le système de santé ne l’a pas fait. C’est pourquoi nous nous sommes associés à Seins Denses Canada pour réduire l’âge du dépistage à 40 ans. Pour se faire, nous avons poussé les gouvernements provinciaux à étendre leurs programmes de dépistage du cancer du poumon. Nous faisons également pression pour des avancées tel le vaccin contre le VPH pour l’élimination de l’une des principales causes de cancer en dehors du tabagisme et de l’alcool, le cancer du col de l’utérus.
Nous ne pouvons pas non plus négliger les changements de mode de vie, tels que la consommation d’alcool et le tabagisme. Des habitudes santé telle une alimentation saine aide à s’assurer que le cancer reste sous contrôle. Cependant, afin de lutter contre la maladie, les gouvernements doivent couvrir et approuver de manière adéquate les moyens de la dépister. Cela sera payant pour notre système de santé dans son ensemble.