Santé et la situation actuelle

Un programme global de santé publique prenant en considération la santé individuelle, sociale et environnementale.

Santé individuelle : des personnes et des familles

En matière de santé individuelle, l’objectif premier est certes de venir en aide aux gens atteints de maladies ou victimes d’accidents mais aussi d’augmenter la vitalité physiologique et mentale des personnes et des familles.

Pour ce faire, une part importante de l’actuel budget du Ministère de la Santé sera réaffectée dans le financement d’actions éducatives, préventives, sociales et environnementales ainsi que dans l’analyse et l’expérimentation de différentes techniques de soins.

Santé sociale : des communautés humaines

En matière de santé sociale, l’objectif premier est également de venir en aide aux gens les plus démunis financièrement et socialement mais aussi d’élaborer avec les autres Ministères concernés des programmes permanents de développement de conditions favorables à la vitalité individuelle en ce qui concerne le revenu, le logement, les déplacements, le travail, les loisirs, etc.

Santé environnementale : de la nature et de ses ressources et des aménagements humains

En matière de santé environnementale, le potentiel-santé, à court, moyen et long terme devient le tout premier critère d’évaluation de toutes politiques gouvernementales. Une entreprise publique ou privée ne peut être vraiment « rentable » que si elle respecte, favorise et améliore l’état de santé des gens qui y travaillent et de la communauté dans laquelle elle est implantée.

Les aménagements humains existants et projetés seront analysés en fonction de leur potentiel-santé.

Une des priorités sera la réorganisation des espaces utilisés par les véhicules de transport et de loisirs.

Situation actuelle

Une part très importante du budget du Ministère de la Santé et des Services sociaux est consacrée aux interventions à des niveaux biochimiques et individuels par rapport à celles sur le plan social et environnemental.

Même avec l’instauration d’un programme d’assurance médicaments, le gouvernement ne contrôle pas vraiment les coûts excessifs inhérents à la sur-utilisation des médicaments.

Voici la définition exacte du fameux virage ambulatoire : virage dans l’organisation des services de santé où la personne pouvant se déplacer n’est plus hospitalisée pour recevoir les traitements et les interventions qui lui sont nécessaires.

Au passage de ce virage ambulatoire, le gouvernement a justifié la fermeture hâtive de plusieurs établissements de santé publique et la restriction des services dans quelques dizaines d’autres.

Cette médecine interventionniste fort coûteuse n’arrive plus à offrir efficacement et rapidement des soins de qualité à tous ceux et celles qui en ont besoin et il y a une grande disparité de la quantité et la qualité des services offerts entre les centres urbains et les régions.

La tarification de certains services de santé a été proposée comme une solution possible : ce serait le retour à un système qui favoriserait les mieux nantis et les populations urbaines au détriment des autres.