Les Canadiens sous-estiment les difficultés associées aux repercussions du cancer de la prostate sur la vie sexuelle
TORONTO, le 29 nov. 2012 : Selon deux sondages récents de la firme Léger Marketing sur les perceptions qu’ont les Canadiens des situations les plus difficiles à vivre pour un homme lorsqu’il est confronté à un diagnostic du cancer de la prostate, il existe un écart considérable dans l’appréciation de la qualité de vie découlant de la maladie.
Par exemple, selon le sondage, les Canadiens en général (32 %) et les hommes ayant été atteints ou souffrant actuellement d’un cancer de la prostate (37 %) s’entendaient pour dire que l’inquiétude et le désespoir sont les deux éléments les plus difficiles à affronter, mais les deux groupes avaient une perception très différente de l’importance des répercussions du cancer de la prostate sur la vie sexuelle d’un homme.
Le sondage suggère aussi que les hommes souffrant ou ayant souffert du cancer de la prostate ont place leur vie sexuelle au deuxième rang des éléments les plus difficiles à affronter au moment où le diagnostic du cancer de la prostate est tombé (23 %), tandis que les autres Canadiens l’ont placé au sixième rang (4 %). Parmi les hommes atteints du cancer de la prostate, ceux des provinces de l’Atlantique (32 %) et de l’Ontario (28 %) sont plus susceptibles de se préoccuper de leur vie sexuelle à la suite du diagnostic que ceux vivant au Québec (15 %).
« Le cancer de la prostate peut affecter les hommes sur bien des plans », affirme le Dr Jean-Baptiste Lattouf, M.D., uro-oncologue et laparoscopiste membre du CRMCC, et professeur adjoint au Département de chirurgie du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). « La maladie a bel et bien des répercussions sur les relations sexuelles de l’homme avec sa ou son partenaire, mais je crois également que l’espoir joue un très grand rôle. Voilà qui nous incite à mieux saisir de quelle façon nous pouvons venir en aide aux hommes, que ce soit en leur offrant des renseignements plus clairs, des traitements nouveaux ou améliorés, ou un meilleur soutien dans leur combat contre le cancer. »
Jackie Manthorne, présidente-directrice générale du Réseau canadien des survivants du cancer (RCSC), abonde dans le même sens. « Ce sondage met en lumière plusieurs points importants », declare adame Manthorne. « Nous savons que l’intimité sexuelle est une préoccupation constante despatients atteints du cancer de la prostate et, à vrai dire, de toute personne atteinte de cancer. Les professionnels de la santé doivent donc prendre le temps d’encourager leurs patients à exprimer leurs inquiétudes. Pour les patients atteints du cancer de la prostate et pour les survivants, les questions liées à la qualité de vie sont bien réelles et elles doivent être mieux comprises et prises en charge. »
Les résultats mettent en lumière les éléments figurant aux cinq premiers rangs des choses les plus difficiles à vivre pour les hommes souffrant du cancer de la prostate : le sentiment de gêne, le fait de savoir que leur maladie a des répercussions sur les personnes qui leur sont chères et la crainte de ne pas pouvoir accéder aux meilleurs traitements.
Parler du cancer de la prostate
Selon le sondage, la majorité des hommes sont à l’aise de discuter avec d’autres personnes du fait qu’ils souffrent ou ont déjà souffert du cancer de la prostate, et ils ne sont pas gênés de l’avouer. De plus, 83 % des sondés s’entendent pour dire que leur entourage est sensible à leur état de santé.
Cependant, le sondage démontre que jusqu’à 30 % des Canadiens ayant eu un diagnostic du cancer de la prostate ont l’impression que leur entourage croit que cette maladie n’est pas grave. De même, 44 % des sondés admettent que leur famille et leurs amis ne comprennent pas à quel point un cancer de la prostate est sérieux.
« Nous devons continuer d’éduquer la population sur la gravité de cette maladie », explique madame Manthorne. « Il est vrai que plusieurs personnes vivent longtemps et pleinement avec un cancer de la prostate, mais d’autres n’ont pas cette chance. Le cancer de la prostate demeure tout de même un cancer. Il ne doit pas être pris à la légère. »
Résultats du sondage par région :
- 87 % des hommes sont à l’aise de discuter avec d’autres personnes du fait qu’ils souffrent ou ont déjà souffert du cancer de la prostate et ne sont pas gênés d’en parler.
- Les hommes mariés sont moins enclins à discuter de façon ouverte avec d’autres personnes du fait qu’ils souffrent ou ont déjà souffert du cancer de la prostate, comparativement aux hommes célibataires, veufs, divorcés ou séparés (85 % vs 93 %).
- Les hommes des provinces de l’Atlantique semblent être les plus à l’aise d’en discuter avec d’autres personnes (98 % vs 86 % dans le reste du Canada).
- Les hommes du Québec sont les plus susceptibles de vivre un sentiment de gêne par rapport à leur diagnostic (40 % vs 15 % dans le reste du Canada).
- 83 % des hommes souffrant ou ayant déjà souffert du cancer de la prostate s’entendent pour dire que leur entourage est sensible à leur état de santé.
- Les hommes de la Colombie-Britannique (92 %) ont davantage tendance à affirmer que leur entourage est sensible à leur état de santé que les hommes du Québec (81 %) et des provinces de l’Atlantique (77 %).
« Nous continuons à faire de grands progrès dans notre compréhension de la maladie, tant du point de vue médical que social », déclare le Dr Lattouf. « Un dialogue soutenu ne pourra que nous aider à progresser vers une meilleure compréhension des besoins des hommes afin qu’ils relèvent avec success les nombreux défis qui les attendent pendant et après leur traitement. »
À propos du sondage
Le sondage, commandé par Astellas Pharma Canada, Inc., a été mené en ligne par la firme Léger Marketing du 3 au 9 octobre 2012, auprès d’un échantillon de 603 Canadiens souffrant ou ayant déjà souffert du cancer de la prostate. Un autre sondage en ligne avait aussi eu lieu du 30 juillet au 1er août 2012, et les résultats ont été utilisés à des fins comparatives.
La marge d’erreur d’un tel échantillon d’hommes qui ont ou ont eu cancer de la prostate est de ±2,5 %, 19 fois sur 20. La marge d’erreur d’un tel échantillon de Canadiens en général est de ±4,0 %, 19 fois sur 20.
À propos du Réseau canadien des survivants du cancer (RCSC)
Le Réseau canadien des survivants du cancer a été créé par un groupe de Canadiennes et de Canadiens préoccupés par le cancer. La mission du RCSC est d’encourager la collaboration entre les patients vivant avec le cancer, leur famille et la communauté. Le Réseau sera ainsi plus apte à détecter et à franchir les barrières qui se dressent devant l’accès à des soins optimaux; il pourra également s’assurer que les survivants du cancer ont accès à de l’information et peuvent agir, de façon à ce que leurs voix soient entendues dans la planification et la mise en œuvre d’un système de santé optimal. Le RCSC s’engage à éduquer le public et les décideurs en matière de cancer en ce qui concerne les répercussions de celui-ci sur les coûts financiers, émotionnels, et sur ceux de la santé, à offrir des solutions et des idées positives, et à faire des recommandations dans le but d’atténuer ces répercussions. Pour en savoir plus, visitez le www.survivornet.ca/fr.
Astellas Pharma Canada, Inc.
Astellas Pharma Canada, Inc., dont le siège social est à Markham, en Ontario, est une filiale canadienne d’Astellas Pharma, Inc., basée à Tokyo. Astellas est une entreprise pharmaceutique déterminée à améliorer la santé des gens partout dans le monde en leur offrant des produits pharmaceutiques fiables et novateurs.
L’organisation s’est engagée à devenir un chef de file mondial dans des domaines ciblés en combinant d’exceptionnelles ressources en recherche et développement et en marketing. Au Canada, Astellas concentre ses activités dans les cinq secteurs thérapeutiques suivants : l’urologie, l’immunologie, les maladies infectieuses, la dermatologie et l’oncologie.
Pour de plus amples informations au sujet d’Astellas Pharma Canada, Inc., veuillez visiter le www.astellas.ca