Nous pleurons la perte de Dianne Hartling décédée du cancer du sein métastatique le dimanche 28 août 2011 à l’âge de 66 ans.
Dianne était la fille bien-aimée d’Anne et de George “Bert” Harris. Soeur de George, belle-soeur de Petra, et tante de Jason (Tammy) and Matthew (Anita). Elle manquera énormément à sa meilleure amie Lois Bourboun et à son mari Abder, ainsi qu’à ses filles Malika, Amira and Nassima.
Dianne a poursuivi une carrière en tant qu’administratrice des finances au ministère des Affaires étrangères, Transports et Travaux publics. Elle était une courtepointière avide, et une adhérente active de Toastmasters et de la Fédération canadienne des femmes diplômées des universités. Voyageuse dans l’âme, elle fut une étudiante en archéologie et antiquités tout au long de sa vie.
Initialement diagnostiquée avec un cancer du sein en 1988, elle a fait face à une première récidive en 1990 et en a connu plusieurs autres à travers les années. Dianne n’a jamais vacillé dans sa volonté d’agir en tant que patiente déterminée pour sa propre cause et celle d’autres femmes comme elle. Nous nous souviendrons d’elle comme étant une personne aimable et douce qui était activement impliquée dans de nombreuses organisations vouées à la cause du cancer du sein, ayant été présidente de Breast Cancer Action Ottawa pendant quatre ans.
Vers la fin de 2009, le Réseau canadien de lutte contre le cancer (RCLC) a demandé à Dianne de partager ses pensées sincères sur le travail de plaidoyer de la perspective d’une patiente. Pour tous ceux qui ont eu la chance de connaitre Dianne personnellement –mais aussi pour ceux qui n’ont pas eu cette chance- ses mots ont été une source d’inspiration: “J’ai peut-être grandi dans les années 60 et 70, mais je ne me suis jamais considérée comme étant une activiste. Le cancer a changé tout cela! J’ai beaucoup appris sur la valeur d’une voix se joignant à d’autres dans le but de verbaliser nos besoins à la société. Comme l’a si bien dit Margaret Mead, « Ne doutez jamais qu’un groupe d’individus réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, le monde n’a jamais été changé autrement (“Never doubt that a small group of thoughtful committed citizens can change the world; indeed it’s the only thing that ever has.”) ».
Dianne laisse derrière elle un héritage bâti sur la bonté et la générosité. Elle nous manquera énormément.