Le Réseau canadien des survivants du cancer annonce le lancement de son site web à temps pour le mois de la sensibilisation au cancer du sein

Le Réseau canadien des survivants du cancer annonce le lancement de son site web à temps pour le mois de la sensibilisation au cancer du sein

OTTAWA (Ontario) – Le 3 octobre 2012 – Juste à temps pour le Mois de la sensibilisation au cancer du sein, le Réseau canadien des survivants du cancer (RCSC) a le plaisir d’annoncer le lancement de son site Web (www.survivornet.ca/fr) et  l’ouverture de son nouveau bureau d’Ottawa en présence du maire d’Ottawa, M. Jim Watson, Entre autres, le site Web aborde un sujet d’importance qui semble négligé au Canada : les nausées et les vomissements consécutifs à la chimiothérapie (NVCC).

Le RCSC a notamment pour vision de veiller à ce que les patients et les survivants obtiennent toute l’information de dernière heure sur les traitements, les options, et les résultats. Conscient du manque d’information sur la prise en charge des NVCC, le RCSC s’efforce de palier à la situation pour mettre un terme aux disparités qui existent entre les soins offerts aux patients et l’accès au traitement.

« Les nausées et les vomissements sont les effets secondaires de la chimiothérapie que les  patients redoutent le plus. Lorsqu’ils ne sont pas  contrôlés, ils peuvent provoquer de sérieuses réactions chez le patient : la perte d’appétit et la perte de poids, même les fractures et réouverture de plaies post-opératoires dans des cas extrêmes, déclare le Dre Kylea Potvin, oncologue médicale au London Regional Cancer Program. Par conséquent, certains patients vont même jusqu’à décider d’arrêter le traitement, qui pourtant peut prolonger leur survie. »

Environ 70 à 80 pour cent des patients cancéreux sont aux prises avec des NVCC[1]

Les chimiothérapies anticancéreuses sont certes fort utiles, mais elles peuvent s’accompagner d’effets secondaires déstabilisants – déplorables mais fréquents – comme les nausées et les vomissements.

« Les NVCC sont des effets secondaires qui nuisent aux patients atteints d’un cancer, mais il est possible de les prévenir. Les patients devraient discuter des options de traitement avec leur médecin au début de leur chimiothérapie », précise Mona Forrest, membre et secrétaire du conseil d’administration du RCSC. « Le cancer est une épreuve pénible; les patients devraient pouvoir se concentrer sur la guérison tout en passant du temps de qualité avec leurs proches. En prévenant les NVCC, on fait face à une préoccupation en moins. »

Les Canadiens atteints de cancer peuvent aspirer à une meilleure vie

Le RCSC est d’avis que, s’ils ont accès à des options de traitement appropriées, les Canadiens atteints de cancer peuvent aspirer à une meilleure qualité de vie. « Nous avons fait appel aux membres du Réseau qui ont subi, ou qui subissent en ce moment, une chimiothérapie et qui ont été aux prises avec des nausées et des vomissements pour qu’ils nous fassent part de leur vécu. Nous avons choisi trois patients qui ont accepté de faire des témoignages vidéo, présentés sur notre site, et qui expliquent en quoi l’accès au traitement les a aidés à reprendre leur vie en main », ajoute Mme Forrest.

« Il y a quinze ans, j’ai reçu un diagnostic de cancer du sein et j’ai été aux prises avec des nausées et des vomissements sévères durant mon traitement. J’avais l’impression de ne plus avoir aucune maîtrise sur mon corps, explique Catherine Mooney, survivante du cancer. L’an dernier, on m’a encore diagnostiqué un cancer du sein. Cette fois, mon médecin m’a proposé une option qui m’aiderait à maîtriser les nausées et les vomissements. Cela m’a permis de passer plus de temps avec mes amis et ma famille et m’a vraiment aidée à voir mon traitement sous un angle positif parce que je ne me sentais pas toujours malade. »

Auteurs des nouveaux témoignages :

  • Catherine Mooney, de Charlottetown (Î.-P.-É.), qui s’est battue deux fois contre le cancer du sein. Pour regarder son histoire : http://youtu.be/V5GDkcII-6U
  • Marlo Taylor, de Toronto (Ontario), survivante d’un cancer de l’ovaire. Pour regarder son histoire : http://youtu.be/vfLh73OjDek
  • Isabelle Barrette, jeune maman de Montréal (Québec), qui est actuellement traitée pour un cancer du sein (en français). Pour regarder son histoire : http://youtu.be/2hYeYwiOCPg

Pour en apprendre davantage sur les options de traitement des NVCC, discutez avec votre médecin, ou visitez le site www.survivornet.ca/fr/cancer_issues/chemo_induced_nausea_and_vomiting pour de plus amples renseignements.

À propos du Réseau canadien des survivants du cancer (RCSC)

Le Réseau canadien des survivants du cancer fut créé par un groupe de Canadiens préoccupés par le cancer. Sa mission : encourager l’effort de la collaboration entre patients vivant avec le cancer, de leurs familles et de la communauté afin d’identifier et d’abaisser les barrières qui se dressent devant l’accès à des soins optimaux pour les patients et s’assurer que les survivants du cancer aient accès à l’éducation, aient l’opportunité d’être actifs, et que leurs voix soient entendues dans la planification et la mise en œuvre d’un système de santé optimal. Le Réseau souhaite ardemment éduquer le public et les décideurs en matière de cancer en ce qui concerne l’effet du cancer sur les coûts financiers, émotionnels, et ceux sur la santé, et offrir des solutions et idées positives ainsi que des recommandations dans le but d’atténuer ces effets. Pour de plus amples renseignements, visitez le site www.survivornet.ca/fr.

Le RCSC est reconnaissant à Merck Canada de son soutien pour l’annonce de son site internet et de sa campagne de sensibilisation aux NVCC.

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RENSEIGNEMENTS :

 

Roch Landriault

514-843-2345

rlandriault@national.ca

Dominique Quirion

514-843-2302

dquirion@national.ca

 



[1] NCCN Clinical Practice Guidelines in Oncology; Antiemesis, Version 2. 2010.