Les patients qui ont reçu Imfinzi dans le cadre de l’essai clinique PACIFIC ont connu une période sans progression de la maladie prolongée d’un an par rapport au placebo
MISSISSAUGA, ON, le 9 mai 2018 /CNW/ –
AstraZeneca Canada a annoncé aujourd’hui que Santé Canada avait approuvé l’emploi d’Imfinzi® (durvalumab) pour le traitement des patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) localement avancé et inopérable dont la maladie n’a pas progressé après une chimio-radiothérapie à base de sels de platinei. Ainsi, Imfinzi devient le premier et seul traitement immuno-oncologique indiqué après une chimio-radiothérapie pour ces patients. Après évaluation dans le cadre du processus d’approbation accélérée de Santé Canada, Imfinzi a reçu un avis de conformité avec conditions (AC-C) fondé sur les données de l’essai clinique de phase III PACIFIC, qui démontrent qu’Imfinzi a prolongé la survie sans progression de près d’un an (11,2 mois) par rapport au placeboii.
Les patients chez qui on a diagnostiqué un cancer du poumon de stade III qui ne s’est pas encore propagé ailleurs dans l’organisme reçoivent un traitement à visée curative comprenant une intervention chirurgicale, une radiothérapie et/ou une chimiothérapie. Malgré cela, le cancer finit dans la majorité des cas par se propager. Les recherches visant à améliorer le sort de ces patients n’ont pas donné de résultats significatifs depuis 20 ansiii. Imfinzi est le premier traitement capable de ralentir la progression du cancer du poumon chez ces patients.
L’homologation d’Imfinzi est fondée sur les résultats positifs sur le plan de la survie sans progression (SSP) obtenus dans le cadre de l’étude de phase III PACIFIC, dans laquelle Imfinzi a permis de prolonger la SSP médiane de près d’un an (11,2 mois) comparativement au placebo; cela représente une réduction de 48 % du risque relatif de progression de la maladie ou de décès par rapport au placebo chez tous les patients, quelle que soit l’expression du ligand de mort cellulaire programmée de type 1 (PD-L1)iv. L’essai PACIFIC se poursuit afin d’évaluer la survie globale (SG) chez les patients atteints d’un CPNPC inopérable de stade III. Les résultats intermédiaires de l’étude PACIFIC ont été publiés en ligne dans le New England Journal of Medicine (NEJM).
Dans l’ensemble, l’incidence et la gravité des manifestations indésirables étaient comparables chez les patients recevant Imfinzi et chez ceux recevant un placebo. Chez les patients sous Imfinzi, les manifestations indésirables les plus fréquentes (observées chez au moins 20 % des patients) étaient la toux (40 %), la pneumonite ou la pneumopathie radique (34 %), les infections des voies respiratoires supérieures (26 %) et les éruptions cutanées (22 %)v. Le taux d’abandon du traitement en raison de manifestations indésirables après une chimio-radiothérapie concomitante, toutes causes confondues, a été de 8 % chez les patients sous Imfinzi contre 6 % chez les patients sous placebovi.
Citations
« L’approbation d’Imfinzi par Santé Canada marque la venue d’une nouvelle ère dans le traitement du cancer du poumon de stade III inopérable. Malgré un pronostic souvent mortel, nous tentons de traiter les patients dans le but de les guérir. Nous attendions depuis longtemps une nouvelle option thérapeutique qui nous permettrait d’offrir un peu d’espoir aux patients après la chimio-radiothérapie. Grâce à Imfinzi, nous disposons maintenant d’un traitement éprouvé et homologué qui pourrait améliorer considérablement le sort des patients atteints de cette forme de cancer. »
– Dre Rosalyn Juergens, oncologue médicale, Centre de cancérologie Juravinski
« Cette homologation constitue un jalon important pour un grand nombre de patients atteints d’un cancer du poumon, qui disposent maintenant d’une option de traitement efficace pour compléter la chimio-radiothérapie à visée curative. Les taux de survie sans progression observés avec Imfinzi chez ces patients sont sans précédent; nous n’avions aucun autre traitement efficace à offrir aux patients depuis deux décennies. »
– Dr Rob El-Maraghi, oncologue médical, Centre régional de cancérologie de Simcoe-Muskoka
« L’immunothérapie est une percée majeure dans le traitement du cancer du poumon métastatique depuis trois ans, mais l’arrivée d’Imfinzi est une révolution pour le traitement du cancer non résécable du poumon non à petites cellules de stade III. Imfinzi retarde la récidive du cancer pulmonaire de presque un an de plus en médiane. C’est la première immunothérapie qui stimule notre système immunitaire à prendre en charge la maladie résiduelle microscopique indétectable après le traitement standard de chimiothérapie et de radiation. Cela donne plus d’espoir que d’attendre la récidive dans la majorité des cas. »
– Dre Marie Florescu, investigatrice clinicienne et professeure adjointe de clinique au Département de médecine de l’Université de Montréal
« L’homologation d’Imfinzi par Santé Canada est une excellente nouvelle pour les patients aux prises avec un cancer du poumon non à petites cellules inopérable de stade III et leur donne une meilleure chance de survie. L’homologation par Santé Canada constitue une première étape. Nous demandons à tous les intervenants de travailler ensemble pour que ce médicament soit remboursé par les régimes publics pour toutes les personnes qui en ont besoin. »
– M. Shem Singh, directeur général à Cancer pulmonaire Canada
À propos du cancer du poumon et du CPNPC avancé de stade III
Le cancer du poumon est la principale cause de décès par cancer chez les hommes et les femmes au Canada et il est le cancer le plus souvent diagnostiqué. Selon les chiffres de la Société canadienne du cancer (SCC), environ 28 600 Canadiens ont reçu un diagnostic de cancer du poumon en 2017, ce qui représente autour de 14 % de tous les nouveaux cas de cancer cette année-làvii.
Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC) de stade III représente approximativement 35 % de tous les nouveaux cas de CPNPC diagnostiqués, dont environ 80 % sont inopérablesviii. Au Canada, seulement 15,1 %, en moyenne, des personnes qui reçoivent un diagnostic de CPNPC puis une chimio-radiothérapie sont susceptibles d’être encore en vie 5 ans après le diagnosticix.
Le CPNPC de stade III se divise en trois catégories (IIIA, IIIB et IIIC) en fonction de la taille et du siège de la tumeur, de l’état d’avancement local du cancer et de la possibilité de l’enlever en pratiquant une intervention chirurgicale[x]. Bien que les patients qui reçoivent un diagnostic dans ce contexte soient traités dans le but de guérir le cancer, la majorité de ceux qui suivent une chimio-radiothérapie (jusqu’à 70 %) voient leur maladie progresser jusqu’au stade métastatiquexi.
Pour en savoir davantage à propos du cancer du poumon, visitez le site www.LVNG.ca.
Au sujet d’Imfinzi (durvalumab)
Imfinzi est un anticorps monoclonal entièrement humain qui se lie à la protéine PD-L1 et bloque son interaction avec les molécules PD-1 et CD80 afin de contrer les tactiques d’évasion immunitaire de la tumeur et de favoriser l’inhibition de la réponse immunitaire.
Au Canada, Imfinzi a déjà reçu un avis de conformité avec conditions (AC-C) dans le traitement des patients atteints d’un carcinome urothélial localement avancé ou métastatique (cancer de la vessie) dont la maladie a progressé durant ou après une chimiothérapie à base de sels de platine ou dont la maladie a progressé au cours des 12 mois suivant une chimiothérapie à base de sels de platine avant (néoadjuvante) ou après (adjuvante) une chirurgiexii.
Les essais cliniques sur Imfinzi se poursuivent; les études de phase III MYSTIC, NEPTUNE et PEARL portent sur l’emploi d’Imfinzi comme traitement de première intention en monothérapie ou en association avec le trémélimumab, un anticorps monoclonal anti-CTLA-4 envisagé comme nouveau médicament contre le CPNPC métastatique. L’étude POSEIDON vise à évaluer l’emploi d’Imfinzi avec et sans trémélimumab en association avec la chimiothérapie auprès d’une population de patients similaire.
À propos de l’approche d’AstraZeneca en immuno-oncologie
L’immuno-oncologie est une approche thérapeutique visant à stimuler le système immunitaire de l’organisme afin qu’il attaque les tumeurs. Chez AstraZeneca et MedImmune, notre filiale de recherche et développement spécialisée dans les produits biologiques, le portefeuille de médicaments immuno-oncologiques comporte des immunothérapies conçues pour contrer la suppression de l’immunité antitumorale. Nous estimons que les traitements immuno-oncologiques sont prometteurs et qu’ils transformeront la vie de la majorité des patients.
À propos d’AstraZeneca
AstraZeneca est une société biopharmaceutique internationale axée sur l’innovation. Sa priorité est de découvrir, mettre au point et commercialiser des médicaments destinés aux soins primaires et spécialisés, qui ont pour but de changer des vies. Elle se concentre sur trois domaines thérapeutiques importants : les maladies cardiovasculaires et métaboliques, l’oncologie ainsi que les maladies respiratoires, inflammatoires et auto-immunes. AstraZeneca exerce ses activités dans plus de 100 pays et ses médicaments innovateurs sont utilisés par des millions de patients dans le monde entier. Sa filiale canadienne, AstraZeneca Canada, dont le siège social est situé à Mississauga, en Ontario, compte plus de 675 employés au pays. Pour de plus amples renseignements, visitez le site Web de la société au www.astrazeneca.ca.
Références |
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i |
AstraZeneca Canada Inc. Monographie d’IMFINZI® (durvalumab). Mai 2018. |
ii |
Ibid |
iii |
Denton, Eve, et Matthew Conron. Improving Outcomes in Lung Cancer: The Value of the Multidisciplinary Health Care Team. Journal of Multidisciplinary Healthcare 9 (2016): 137-144. PMC. 13 avril 2018. Disponible en ligne : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4820200/ |
iv |
AstraZeneca Canada Inc. Monographie d’IMFINZI® (durvalumab). Mai 2018. |
v |
Ibid |
vi |
Ibid |
vii |
Statistiques canadiennes sur le cancer 2017. Consulté le 9 avril 2018. Disponible en ligne : http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-type/lung/statistics/?region=qc |
viii |
Zhao, Q., Wang, Z., Huang, W., Wang, Q., Yu, S., Zhou, T., … Li, B. (2016). Phase III study of cisplatin with pemtrexed or vinorelbine plus concurrent late course accelerated hyperfractionated radiotherapy in patients with unresectable stage III non-small cell lung cancer. Oncotarget, 7(7), 8422-8431. http://doi.org/10.18632/oncotarget.6871. |
ix |
Auperin, A., Le Pechoux, C., Rolland, E., Curran, W., Furuse, K., Fournel, P. (2010) Meta-Analysis of Concomitant Versus Sequential Radiochemotherapy in Locally Advanced Non-Small-Cell Lung Cancer. Journal of Clinical Oncology 28, no. 13 (mai 2010). http://ascopubs.org/doi/full/10.1200/JCO.2009.26.2543. |
x |
The National Comprehensive Cancer Network (NCCN). NCCN Clinical Practice Guidelines in Oncology – Non-Small Cell Lung Cancer. Version 122018.. Disponible en ligne :https://www.nccn.org/professionals/physician_gls/pdf/nscl.pdf. Consulté en janvier 2018. |
xi |
Bradley J.D., Paulus R., Komaki R., Masters G., Blumenschein G., Schild S., Bogart J., (…), Choy H. Standard-dose versus high-dose conformal radiotherapy with concurrent and consolidation carboplatin plus paclitaxel with or without cetuximab for patients with stage IIIA or IIIB non-small-cell lung cancer (RTOG 0617): A randomised, two-by-two factorial phase 3 study. (2015) The Lancet Oncology, 16 (2). http://www.thelancet.com/journals/lanonc/article/PIIS1470-2045(14)71207-0/fulltext. |
xii |
AstraZeneca Canada Inc. Monographie d’IMFINZI® (durvalumab). Mai 2018. |
SOURCE AstraZeneca
Renseignements : Michelle Marchione, Chef principale, Communications de l’entreprise, AstraZeneca Canada, Tél : 1-800-565-5877, poste 45749, Courriel : michelle.marchione@astrazeneca.ca