Des groupes de patients du cancer appuient un accès accru aux médicaments pour les oubliés du système de santé en raison de leur lieu de résidence ou de leur manque de revenus.
Nous croyons qu’un programme d’accès aux médicaments, souvent appelé assurance médicaments, doit dépanner les Canadiens et Canadiennes qui ne disposent pas de ressources financières suffisantes pour accéder aux systèmes publics existants ou qui ne bénéficient pas actuellement de cette couverture. Il existe également des inégalités de couverture à travers le pays et même au sein de chaque province selon l’endroit où vous vivez, et cela doit changer. Si le programme national d’assurance médicaments que préconisent à la fois le Premier ministre de Colombie-Britannique, Christy Clark, et le ministre ontarien de la Santé, le Dr Eric Hoskins, doit combler ces lacunes, les groupes anti-cancer y sont favorables.
Mais tout programme d’assurance médicaments qui créerait une liste limitée ou minimale de médicaments ne garantirait pas à la population canadienne l’accès aux médicaments dont elle a besoin au moment opportun. Cela est particulièrement inquiétant pour les patients en oncologie à un moment où se font d’importantes percées dans les traitements du cancer, qui transforment présentement certains cancers de maladie fatale à condition chronique. Ces médicaments seront coûteux, mais les Canadiens et Canadiennes ne devraient pas s’en voir refuser l’accès en raison de leur coût.
Nous convenons certainement avec le Dr Hoskins qu’il faut placer au centre de cet effort un programme pancanadien de coordination de négociations conjointes visant à réduire les coûts des produits pharmaceutiques. Permettre au gouvernement fédéral de négocier le prix le plus bas possible pour ces traitements salvateurs constitue un principe essentiel d’un tel programme d’assurance médicaments.
Par contre, éviter d’apporter des changements réels à la façon dont les médicaments sont mis à la disposition des malades canadiens équivaudrait à simplement réarranger les chaises-longues sur le pont du Titanic.
Nous demandons instamment aux ministres de la Santé d’aborder cet enjeu crucial lors de leurs réunions des prochains jours.
Pour plus de renseignements, veuillez contacter :
Jackie Manthorne, présidente Réseau canadien des survivants du cancer (RCSC) 613.710.3636 ou
Louise Binder Consultante politique en santé, RCSC 416.457.3179
Groupes anti-cancer représentés : Réseau canadien des survivants du cancer Save Your Skin Foundation Life Saving Therapies Network GIST Sarcoma Life Raft Group Canada The CML Network Hair Donation Ottawa A Bum Wrap