Il y a un grand nombre de facteurs de risques pour le cancer colorectal. Certains facteurs sont héréditaires mais il ya aussi un grand nombre de facteurs liés à la mode de vie. Notons que 95% des cas de cancer colorectal ne sont pas héréditaire mais les antécédents familiaux de cancer colorectal peuvent augementer votre risque.
- L’age
- Le risque de développer un cancer colorectal augmente avec l’âge. La maladie est plus fréquente chez les personnes de plus de 50 ans, et le risque augmente avec chaque décennie. Cependant, le cancer colorectal s’est également développé chez des personnes plus jeunes. [1]
- Antécédents familiaux de cancer colorectal
- Si vous avez un parent, frère ou sœur qui a eu un cancer colorectal, vous présentez un risque accru d’être un jour atteint de ce cancer. Le risque accru peut être dû à certaines affections héréditaires, mais certaines familles n’ont pas d’affection héréditaire connue.
- Antécédents personnels de cancer colorectal
- Si vous avez déjà été atteint d’un cancer colorectal, vous risquez davantage d’avoir un deuxième cancer colorectal.
- Antécédents personnels de cancer du sein, de l’ovaire ou de l’utérus
- Une femme ayant déjà été atteinte d’un cancer du sein, de l’ovaire ou de l’utérus présente un plus grand risque de cancer colorectal.
- Polypes dans le côlon et le rectum
- Les polypes peuvent être un trait héréditaire. Le risque qu’un polype devient cancéreux est lié au type, à la taille et au nombre de polypes :
- Les polypes tubuleux sont courants, mais ils sont habituellement plus petits et moins susceptibles de devenir cancéreux. Les polypes villeux sont moins courants mais risquent davantage de devenir cancéreux.
- Les polypes de plus de 1 cm sont plus susceptibles d’être cancéreux.
- Plus il y a de polypes, plus il y a de risques qu’un des polypes devienne cancéreux.
- Les polypes peuvent être un trait héréditaire. Le risque qu’un polype devient cancéreux est lié au type, à la taille et au nombre de polypes :
- Maladie inflammatoire de l’intestin (MII)
- Votre risque d’être atteint d’un cancer coloretoral augmente selon la durée de la MII et l’étendue de la MII dans le côlon. Entre les deux types de MII les plus fréquents, la colite ulcéreuse accroît le risque de cancer colorectal plus que la maladie de Crohn. [1]
- Troubles génétiques rares à certain troubles génétiques rares présentent un risque accru d’être un jour atteint :
- Le syndrome de Turcot, la polypose associée au MYH, le syndrome de polypose juvénile, le syndrome de Peutz-Jeghers, le syndrome de polypos mixte héréditaire, le syndrome de Cowden, le syndrome de Bannayan-Riley-Ruvalcaba
- Polypose adénomateuse familiale (PAF)
- La PAF est une affection héréditaire rare caractérisée par la formation de centaines ou de milliers de polypes adénomateux sur le revêtement interne (muqueuse) du côlon et du rectum. Ces polypes peuvent apparaître dès l’adolescence. Si on ne traite pas la PAF, la majorité des personnes qui en sont atteintes auront un cancer colorectal avant l’âge de 40 ans.
- Syndrome de Lynch
- Ce syndrome a le pseudonyme de cancer colorectal héréditaire sans polypose ou HNPCC. Il engendre la formation de polypes dans le revêtement du côlon et/ou du rectum (pas en aussi grand nombre que la PAF). Quand une personne est diagnostiquée dans la mi- quarantaine on soupçonne le syndrome de Lynch, dont il y a 2 types :
- Type 1 : accroît seulement le risque de cancer colorectal.
- Type 2 : accroît le risque de cancer colorectal ainsi que des cancers de l’estomac, de l’intestin grêle, du pancréas, du rein, de l’uretère, de l’ovaire, de l’utérus, du sein, de la vessie, des canaux biliaires et de la peau.
- Ce syndrome a le pseudonyme de cancer colorectal héréditaire sans polypose ou HNPCC. Il engendre la formation de polypes dans le revêtement du côlon et/ou du rectum (pas en aussi grand nombre que la PAF). Quand une personne est diagnostiquée dans la mi- quarantaine on soupçonne le syndrome de Lynch, dont il y a 2 types :
- Descendance juive ashkénaze
- Les personnes de descendance juive ashkénazes ont un risque de cancer colorectal plus élevé que la moyenne. Une mutation du gène APC qui n’est pas courante chez d’autres groupes ethniques fait augmenter le risque de cancer colorectal.
- Grande taille l’âge adulte
- la taille est un facteur de risque du cancer du côlon, mais probablement pas du cancer du rectum. Les chercheurs croient que c’est en raison de l’influence des hormones de croissance et de la puberté.
Facteurs de risques liés à la mode de vie
- Inactivité physique et mode de vie sédentaire
- Les personnes inactives physiquement présentent un risque plus élevé de cancer colorectal. Il y a aussi un lien entre un mode de vie sédentaire (rester assis pendant de longues périodes) et une augmentation du risque de cancer de la partie distale du côlon et du rectum.
- Embonpoint ou obésité
- Le cancer colorectal survient plus souvent chez les personnes ayant de l’embonpoint ou qui sont obèses que chez celles qui ont un poids santé. Un IMC augmenter est un risque à la fois chez l’homme et chez la femme, bien que l’homme semble être plus à risque.
- Diabète de type II
- Le taux d’incidence de cancer colorectal est plus élevé chez les personnes atteintes de diabète de type 2. Les facteurs de risque du diabète – inactivité physique et embonpoint ou obésité – sont également des facteurs de risque du cancer colorectal.
- Alcool
- Les personnes qui boivent 45 g (environ 3 consommations) d’alcool par jour présentent 1,5 fois plus de risque de cancer colorectal que les non-buveurs. L’alcool augmente le risque chez l’homme et chez la femme, bien que l’effet semble plus marqué chez l’homme.
- Fumer du tabac
- Votre risque d’être atteint d’un cancer colorectal augmente en fonction de la quantité de tabac que vous fumez et de la durée de la période pendant laquelle vous fumez.
- Alimentation riche en viande rouge
- Une alimentation riche en viande rouge (bœuf, porc, agneau et chèvre) accroît le risque de cancer colorectal. Le risque augmente selon la quantité consommer de viande rouge.
- Viandes transformées
- Manger des viandes qui sont conserver en les fumant, en les séchant, en les salant ou en leur ajoutant des agents de conservation comme des nitrites ou des nitrates accroît le risque de cancer colorectal, et ce risque augmente selon la quantité consommée.
- Cuisson des viandes à température élevée
- Cuire la viande rouge et le poisson à une température élevée (c.-à-d. bien cuit, frit, grillé ou rôti au barbecue) forme des substances chimiques appelées amines hétérocycliques (AH). Il y a un lien établi entre certaines AH et un risque accru de cancer colorectal.
- Alimentation faible en fibres
- Un régime alimentaire pauvre en fibres augmente le risque de cancer colorectal. Cependant, la consommation d’aliments contenant des fibres alimentaires pourrait offrir une protection contre le cancer colorectal.
- Exposition aux rayonnements ionisants
- Les sources possibles d’une exposition à un rayonnement comprennent : la radiothérapie (souvent utilisée pour traiter les cancers infantiles), les accidents et les armes nucléaires, et les tests d’imagerie diagnostique, comme les radiographies et les examens diagnostiques d’imagerie (IRM).
*Les renseignements proviennent de la Société canadienne du cancer, sauf si précisé autrement.
[1] Colorectal Cancer Canada “Just the Facts: Risk Factors” http://archive.colorectalcancercanada.com/en/just-the-facts/risk-factors/