Sophie Vaillancourt (Parti Vert) Réponse

1-Si vous êtes élu-e, quelles mesures votre gouvernement prendra-t-il pour accroître la disponibilité des médecins de famille et des praticien-ne-s de la santé au Nouveau-Brunswick?

Si nous sommes élus comme gouvernement majoritaire le parti vert du Nouveau-Brunswick éliminera le plafond imposé par le gouvernement sur le nombre de numéros de facturation à l’assurance-maladie afin de faciliter l’installation des médecins dans les régions qui requièrent leur service. Il ajoutera de nouveaux centres cliniques de santé communautaire dans lesquels travailleront des équipes de soins en médecines familiales qui comprendront des professionnels en santé mentale et des infirmiers infirmières prêtes praticienne. Ciara quarante nouveau postes des fermiers praticiens des fermières praticiennes afin de réduire le temps d’attente pour les soins primaires et autorisera ses professionnelles et les pharmacies à facturer leurs services à l’assurance-maladie.

Si nous sommes élus comme gouvernement minoritaire ces mêmes idées seront apportées à la chambre législative pour être étudiées et nous le souhaitons, adoptées.

2-Si vous êtes élu-e, votre gouvernement appuiera-t-il la mise en place d’un programme national d’assurance-médicaments garantissant l’accès aux médicaments sur ordonnance et un plan de couverture allant au-delà d’un formulaire répondant au plus petit dénominateur commun?

Si le gouvernement parti vert du Nouveau-Brunswick est élu il éliminera la prime annuelle du régime médicaments du Nouveau-Brunswick pour les personnes dont le revenu est entre 25,000$ et 40,000$ dans le cas des familles et donnera son appui à l’adoption d’un régime national d’assurance médicaments. Il augmentera aussi l’aide financière aux organismes communautaires et entreprises sociales qui fournissent du soutien direct aux personnes vivant dans la pauvreté et réduira la paperasse nécessaire pour avoir accès aux services fournis par le ministère du développement social.

Si nous sommes élus comme gouvernement minoritaire ces mêmes idées seront apportées à la chambre législative pour être étudiées et nous le souhaitons, adoptées.

3-Si vous êtes élu-e, votre gouvernement prendra-t-il des mesures pour créer un comité de participation des patients qui conseille directement le gouvernement sur les enjeux liés à la santé?

Si nous sommes élus, j’en suis certaine, il sera possible de discuter de cette question avec vous, notre chef de parti et tous les autres candidats du parti Vert du Nouveau-Brunswick.

4- Pour ma part ma priorité est celle-ci: Ma priorité en tant que députée verte sera de m’occuper des problèmes au niveau de la santé et des services qui font défaut à cette situation. Mon but premier, serait de pouvoir obtenir des fonds afin de faire construire ou d’inclure un centre de traitement pour le cancer à l’hôpital régional  d’Edmundston. Il est tout à fait inacceptable et inhumain que des gens souffrant de cancer ait à faire dix heures de route au total pour obtenir des soins, des résultats d’examens ou des traitements qui se font à Moncton. Il y a de l’argent dans les coffres du gouvernement qui est en place présentement et cet argent doit servir pour les citoyens qui sont de plus en plus mal en point. Nous avons le plus haut taux de cancer dans la région du Nouveau-Brunswick, donc il est facile de comprendre l’urgence d’obtenir ce service dans notre région. Chacun de nous ou presque connaît quelqu’un qui a un cancer et qui se bat pour le vaincre. À mon avis, c’est seuls arguments devraient suffire à faire ouvrir les coffres du gouvernement. Il ne s’agit pas ici de calculs, de revenus, de dépendance ou de souci du détail mais bien de la santé de tous les citoyens citoyennes de ma circonscription et cette santé n’a pas de prix. Naturellement, ceci est ce que je souhaite parvenir à accomplir, ceci n’est pas une promesse électorale.

Je vous remercie pour vos questions et en espérant vous avoir répondu de la meilleure façon possible et compréhensible,

Sophie Vaillancourt

Candidate du Parti Vert du NB

Edmundston-Madawaska-Centre

506-992-0191

 

Questions:

L’année 2017 a vu 4700 Néo-Brunwickois-es recevoir un diagnostic de cancer et 2100 mourir de cette maladie. Il est clair que celle-ci dévaste des familles, des proches, la population active et des collectivités tout entières.

Le Réseau canadien des survivants du cancer (RCSC) travaille à relier les patient-e-s, les survivant-e-s et d’autres organisations concernées avec les décideurs et la communauté au sens large, afin de les intéresser à des discussions et de mettre en œuvre les meilleures pratiques, fondées sur des données probantes. Notre priorité est d’alléger les coûts médicaux, émotionnels, financiers et sociaux du cancer et de favoriser la recherche sur des moyens de surmonter les obstacles à des soins optimaux de cancer et de suivi pour ses victimes au Canada.

Le gouvernement du Nouveau-Brunswick a un rôle crucial à jouer pour veiller à ce que chaque personne chez qui l’on diagnostique un cancer accède en bon temps aux médicaments dont elle a besoin, ne subisse pas de délais dangereusement longs de diagnostic et de traitement, et bénéficie d’un soutien financier suffisant en cours de diagnostic et de traitement.

Nous vous invitons à répondre aux questions suivantes au sujet des soins oncologiques et des soins de santé au Nouveau-Brunswick. Vos réponses seront communiquées à des patient-e-s et des survivant-e-s au Nouveau-Brunswick, en plus d’être affichées sur notre site Web, au  www.survivornet.ca et sur notre blogue au http://jackiemanthornescancerblog.blogspot.com/. Des liens à vos réponses seront également affichés sur les réseaux Facebook et Twitter.

  1. Accès aux soins de santé primaires

Selon Statistique Canada, plus de 11,3% de la population de la province n’a pas de médecin de famille. Cela signifie que 107 787 Néo-Brunswickois-es n’ont pas accès aux soins primaires. De plus, les listes d’attente pour les omnipraticiens passent actuellement de un à deux ans et l’on prévoit que ce problème devrait s’aggraver avec la prise de retraite de médecins et l’augmentation de la population âgée de la province.

Si vous êtes élu-e, quelles mesures votre gouvernement prendra-t-il pour accroître la disponibilité des médecins de famille et des praticien-ne-s de la santé au Nouveau-Brunswick?

  1. Régime national d’assurance-médicaments

Le système de santé universel du Canada n’inclut pas l’accès aux médicaments sur ordonnance. Il en résulte une mosaïque provinciale / territoriale de régimes d’assurance publics et privés qui s’avèrent coûteux, inefficaces et ne garantissent pas l’accès aux médicaments prescrits. Le gouvernement fédéral a mis sur pied un conseil consultatif sur la mise en œuvre d’un régime d’assurance-médicaments afin d’examiner la façon dont l’accès aux médicaments sur ordonnance peut être amélioré dans notre système de santé. Partout au Canada, des patient-e-s craignent qu’un programme national d’assurance-médicaments conduise à une liste de médicaments couverts qui ne répondent qu’au plus petit dénominateur commun.

Si vous êtes élu-e, votre gouvernement appuiera-t-il la mise en place d’un programme national d’assurance-médicaments garantissant l’accès aux médicaments sur ordonnance et un plan de couverture allant au-delà d’un formulaire répondant au plus petit dénominateur commun?

Sinon, veuillez expliquer comment votre parti veillera à ce que les Néo-Brunswickois-es aient accès en bon temps à des médicaments sur ordonnance.

  1. Engagement des patients

Les patients sont des acteurs clés du système de santé. À l’heure actuelle, il n’existe pas de comité d’engagement des patients qui conseille le gouvernement provincial sur les questions de santé. Les autorités sanitaires régionales possèdent des comités consultatifs de patients, mais il faut faire davantage. Bien que le gouvernement consulte les autorités sanitaires régionales et les médecins, les patients-es doivent également participer directement à ces consultations en étant inclus au niveau provincial.

Si vous êtes élu-e, votre gouvernement prendra-t-il des mesures pour créer un comité de participation des patients qui conseille directement le gouvernement sur les enjeux liés à la santé?