Objectifs à court et moyen termes
- Demander que le budget du Ministère de la santé et des services sociaux commence à favoriser davantage des politiques pouvant mener à une restructuration profonde des services de santé.
- Par des programmes bien élaborés d’éducation populaire, permettre aux individus et aux familles d’acquérir plus de connaissances et de responsabilité pour leur santé.
- Les CLSC pourraient jouer un rôle de premier plan dans la mise en fonction de ces programmes.
- Promouvoir des environnements de vie plus sains en milieux urbains et ruraux, au niveau des lieux de travail, de l’agriculture et de l’alimentation, de l’éducation, des systèmes de transport, et du développement économique local.
- Demander la création d’un organisme public ayant pour mission de recenser, d’étudier et de présenter objectivement les différentes approches complémentaires de santé (aussi nommées « médecines alternatives ») dans le but de préparer leur intégration réelle au réseau des services de santé.
Objectifs à long terme (Vision d’une société écologique)
- En tenant compte des besoins réels, développer des politiques accordant autant d’importance à la médecine préventive, à la promotion de la santé et au développement de l’autonomie individuelle et collective qu’au traitement et à la guérison des maladies.
- Restructuration du réseau des établissements de santé (hôpitaux, CLSC, cliniques spécialisées) en augmentant le nombre et les services des établissements communautaires et locaux.
- Exiger des grandes entreprises qu’elles donnent à leurs travailleurs des sessions d’information et d’activités spécifiques concernant la santé.
- Offrir à toute personne devant recevoir des traitements, l’opportunité d’être adéquatement informée de leur état de santé et de la variété de traitements disponibles, conventionnels ou complémentaires/alternatifs.
- Un gouvernement du Parti Vert encouragera les recherches à tous les niveaux, mais plus spécialement en ce qui concerne la santé publique, l’épidémiologie et les soins communautaires et infirmiers. Les recherches dans les facultés universitaires seront affranchies des trop généreuses contributions des sociétés commerciales, pharmaceutiques ou paramédicales.
- Sera institué un processus d’évaluation continue des interventions et des produits de santé, aux plans de la rentabilité, de l’efficacité. Toutes les informations compilées dans le cadre de ces analyses seront accessibles au public.