Nous avons reçu cette lettre, comme réponse officielle à la notre, du Président de la Commission politique du Parti libéral du Québec, M. Saul Polo :
Madame,
C’est avec plaisir que je donne suite à la correspondance que vous avez adressée au Parti libéral du Québec le 10 août dernier afin de connaître les engagements de notre politique à l’égard de la lutte contre le cancer.
J’aimerais tout d’abord vous rappeler que le premier ministre en avait fait une priorité lors de son discours d’ouverture en février 2011. À ce titre, au cours des dernières années, plusieurs gestes ont été posés dans la lutte contre le cancer, mentionnons :
- la création de la Direction québécoise du cancer en avril 2011 ;
- le déploiement d’une série de projets pilotes pour le dépistage du cancer colorectal ;
- le dévoilement des nouvelles lignes directrices concernant le dépistage du col utérin ;
- la création du modèle d’infirmières pivot en oncologie et l’augmentation de leur nombre ;
- la mise en place progressive du registre québécoise du cancer.
Mentionnons également qu’en radiothérapie, 99 % des patients reçoivent un traitement en moins de 4 semaines, un résultat dont nous pouvons être fiers.
En ce qui a trait aux soin palliatifs, je vous rappelle que c’est plus de 13 millions de dollars qui seront investis dans le Plan de développement des soins palliatifs. D’ici 2015, nous aurons atteint nos cibles avec un ratio d’un lit de soins palliatifs par 10 000 habitants. Aucun gouvernement n’aura autant investi en ce sens.
En terminant, j’aimerais aussi vous rappeler que le Dr Bolduc, ministre de la Santé et des Services sociaux, a annoncé le 23 novembre 2011 le remboursement de nouveaux médicaments de pointe pour le traitement du cancer. Cette décision est conforme aux recommandations formulées par l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS).
Je peux vous assurer qu’au lendemain du 4 septembre prochain, un gouvernement libéral continuera de prioriser la lutte contre le cancer, comme il s’y est engagé.
Je vous prie d’agréer, Madame, l’expression de mes sentiments les meilleurs.
Veuillez trouver ci-dessous un extrait de la plateforme du Parti libéral du Québec en ce qui concerne leurs engagements sur la santé. S’il vous intéresse à lire la plateforme du parti en entier, veuillez cliquer ici.
De réels progrès ont été enregistrés. Globalement, le nombre de personnes en attente d’une chirurgie a diminué de près de 50 %. Pour la chirurgie cardiaque, la diminution du nombre de personnes en attente est de 31 %. Alors que 26 % des patients étaient en attente depuis plus de 6 mois pour une opération à la cataracte, ils sont aujourd’hui moins de 4 %. Finalement, plus de 99 % des gens atteints d’un cancer reçoivent leur traitement de radio-oncologie en moins de 4 semaines, et plus personne ne doit aller se faire soigner de l’autre côté de la frontière.
Notre gouvernement a augmenté de façon marquée la performance et l’efficacité du système de santé. Toutefois, des phénomènes comme le vieillissement de la population et l’augmentation des naissances continuent de créer une pression très forte sur notre réseau. Nous poursuivrons nos efforts pour améliorer l’accès aux services.
Un gouvernement libéral soutiendra davantage les malades chroniques, en mettant en place un modèle qui confiera aux infirmières et infirmiers la coordination des soins qui doivent être prodigués par les différents professionnels de la santé.
Pour appuyer les infirmières et infirmiers dans cette tâche, nous soutiendrons le développement d’initiatives et de protocoles cliniques pouvant améliorer la gestion des maladies chroniques.
Afin d’assurer une prise en charge plus complète, nous mettrons en place un modèle de suivi des malades chroniques dans la communauté basé sur des appels à domicile. Puisque certains patients ne peuvent compter sur le soutien et l’encadrement de leur entourage, le suivi des malades chroniques dans la communauté permettra de s’assurer que le patient respecte bien le plan de traitement, que la médication est correctement utilisée et que toute dégradation dans l’état de santé soit signalée sans délai.