C’est toujours bien encourageant quand de plus en plus de groupes de lutte contre le cancer parlent de survie.
Mais comme de nombreux survivants du cancer vous le diront, même après un meilleur diagnostic, la bataille reste difficile. Heureusement, International Kidney Cancer Coalition (IKCC) veut entamer la conversation avec son thème cette année: Nous devons parler du maintien de la qualité de vie. Ce n’est pas quelque chose dont la plupart des groupes de lutte contre le cancer parlent, mais les gens de l’IKCC pensent que cela vaut la peine d’en discuter.
Le cancer du rein est moins priorisé que le cancer du poumon, du sein, de la prostate ou de la peau. La Société canadienne du cancer estime que 8 100 cas de cancer du rein et du bassinet du rein ont été diagnostiqués en 2022, et qu’environ le quart des personnes diagnostiquées en mourront. Il a également un taux de survie à 5 ans de 73 %.
Comme pour tout cancer, le traitement lui-même est éprouvant pour le corps. Les options de traitement comprennent l’ablation d’un rein, la radiothérapie ou une thérapie ciblée avec des médicaments dans le cas d’un diagnostic de stade 4. Souvent, ces thérapies entravent au mieux la capacité du rein à traiter les déchets et entraînent souvent des problèmes digestifs, des nausées, de la diarrhée et une perte d’appétit. Pendant tout ce temps, le corps a besoin de nutrition pour se réparer du cancer et du traitement.
L’IKCC note qu’une alimentation saine, équilibrée et variée aiderait à se rétablir et à vivre avec le cancer. Ce premier pilier de la survie au cancer du rein consiste à s’assurer que vous ne souffrez pas de malnutrition pendant le traitement du cancer. Quatre à cinq repas par jour sont recommandés et les aliments suggérés comprennent des huiles saines comme l’huile d’olive, des légumes, des fruits, des grains entiers et des protéines saines comme le poisson, la volaille, les haricots, les noix et les lentilles.
Évitez et limitez la viande rouge, la charcuterie, les beurres et réduisez les aliments transformés. La méthode de cuisson doit également être prise en considération; la cuisson à la vapeur, au four, au gril ou le ragoût sont plus saines que la friture, les pâtes blanches, la panure ou le barbecue. Le sel a un impact sur les reins, et il faut envisager de limiter les aliments transformés, les collations, les conserves, les aliments marinés ou certains fruits de mer.
Cela devrait également aller de soi, mais renoncer à l’alcool et au tabac est la clef de la survie.
Le deuxième pilier de la survie au cancer du rein est l’exercice. L’exercice aide les reins à se réguler, à réduire le stress et l’inflammation des organes, ainsi qu’à maintenir la pression artérielle à un niveau bas. Comme l’obésité est un facteur de cancer du rein, l’exercice régulier peut aider à empêcher la récidive de la maladie, que les survivants soient considérés ou non en surpoids. L’IKCC recommande environ 150 minutes d’exercice d’intensité modérée par semaine, c’est-à-dire un exercice qui vous fait respirer plus fort sans vous sentir essoufflé. La marche rapide, le tennis, le cyclisme et la natation faciles, et les sports comme le golf et le softball sont considérés comme des exercices d’intensité modérée.
Pour de nombreux patients et survivants du cancer, ces conseils peuvent sembler familier. L’alimentation et l’exercice peuvent faire la différence dans le parcours d’un survivant du cancer. Nous devons bien sûr avertir que les changements de mode de vie n’arrêtent pas complètement le cancer et que l’adoption d’habitudes malsaines ne signifie pas un aller simple chez l’oncologue. Cependant, il a été démontré que l’exercice et une alimentation saine apportent de l’aide, et dans le cas du cancer du rein, chaque petit geste participe à transformer un patient en survivant.
L’IKCC a quelques guides pour la nutrition et l’exercice que vous pouvez retrouver ici.